• Comme vous l’avez surement déjà entendu, il faut boire au moins 2 litres d’eau par jour. Pour les Anglo-Saxons c’est au moins 8 verres. Mais comme bien souvent en nutrition, cette recommandation reprise et répétée ne repose sur rien de sérieux. La recommandation initiale date de 1945 et proposait deux litres et demi, mais en comptant l’apport de l’alimentation.

    En effet, on a souvent tendance à sous-estimer ce que nous buvons en mangeant. Un yaourt, par exemple, est composé de 90 % d’eau, comme la salade et une bonne partie des fruits et légumes. Même la viande cuite en contient encore près de 30 %. Nos besoins hydriques sont à peu près couverts par les repas.

     

    Bien sûr, si vous avez une activité physique intense, de la diarrhée ou de la fièvre vous devrez augmenter vos apports. Mais dans ce cas la soif va vous le dire.

    Sachez cependant que l’eau est probablement la meilleure boisson pour bien faire circuler toutes les énergies dans votre corps. N’est-il pas composé lui-même à 70-75% d’eau ? Mais quels sont les autres bénéfices du consommation d’eau régulière :

    • Un verre d’eau enlève la sensation de faim pendant la nuit pour presque 100% des personnes au régime comme le démontre l’université de Washington.
    • Le manque d’eau est le facteur n° 1 de la cause de fatigue pendant la journée.
    • Selon plusieurs études, 8 à 10 verres d’eau par jour pourraient soulager significativement les douleurs de dos et d’articulations pour 80% des personnes qui souffrent de ces maux.
    • Une simple réduction de 2% d’eau dans le corps humain peut provoquer une incohérence de la mémoire à court terme, des problèmes avec les mathématiques et une difficulté de concentration devant un ordinateur ou une page imprimée.
    • Boire 5 verres d’eau par jour diminue le risque de cancer du colon de 45 % et peut diminuer le risque de cancer du sein de 79% et de 50% la probabilité de cancer à la vessie.
    • Boire de l’eau à des périodes bien précises maximise son efficacité dans le corps humain : 2 verres d’eau au réveil contribuent à activer les organes internes ; 1 verre d’eau trente minutes avant le repas aide à bien digérer ; 1 verre d’eau avant de prendre une douche aide à baisser la tension artérielle ; 1 verre d’eau avant d’aller au lit vous évite des attaques ou crises cardiaques.

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  • Fumer est dangereux pour la santé. Nous en sommes tous conscients, mais pour certains, il est très difficile de se défaire de cette vilaine habitude. La nicotine provoque une augmentation rapide de la pression artérielle et de graves dommages aux poumons. De plus, même si vous arrêtez de fumer, les effets de la nicotine vont durer pendant des années.

     

    Des aliments sains et des changements de mode de vie peuvent vous aider à éliminer la nicotine de votre corps.

    Nous avons énuméré quelques-uns des meilleurs aliments qui vous aideront à éliminer la nicotine de votre corps:

    Le brocoli

    Il est riche en vitamines C et B5. Fumer réduit le taux de vitamine C dans le corps. Mangez plus de brocoli pour éliminer la nicotine de votre organisme.

    Les oranges

    Le jus d’orange est riche en vitamine C. La consommation régulière d’oranges va stimuler votre métabolisme et soulager le stress.

    Le jus de carotte

    Si vous fumez, alors vous devez savoir que chaque fois que vous allumez une cigarette, la nicotine reste dans votre corps pendant trois jours. La nicotine endommage également votre peau. Le jus de carotte est bon pour la peau, et il est riche en vitamines A, C, K et B qui se sont révélées être efficaces pour éliminer la nicotine de l’organisme.

    L’épinard

    L’épinard est l’un des légumes les plus sains, car il est non seulement riche en vitamines, mais il contient également de grandes quantités d’acide folique.

    Le kiwi

    Ce fruit miracle vous aidera à éliminer la nicotine de votre corps. Le kiwi est une excellente source de vitamines A, C et E. Lorsque vous fumez, vous réduisez les niveaux de ces vitamines.

    L’eau

    Fumer déshydrate votre corps. Selon de nombreux chercheurs, en buvant beaucoup d’eau, vous pouvez arrêter de fumer et éliminer la nicotine de votre corps.

    Sources: Esprit Sciences Métaphysiques


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  • Vaincre la bronchite

    Au fin fond de vos poumons se trouvent des « alvéoles pulmonaires ». C'est là qu'arrive l'air que vous respirez après être passé par votre nez, votre gorge, vos bronches et vos bronchioles.

    C'est à cet endroit que se font les échanges gazeux : l'oxygène entre dans le sang, le dioxyde de carbone (CO2) est évacué.

    Ces alvéoles sont très précieuses et très nombreuses. Mais elles sont petites, fragiles, et leur seule protection contre les allergènes, les irritants, les polluants, les bactéries, est une fine couche de mucus qui les recouvre.

    Le stress met vos alvéoles en danger

    Le mucus est une substance humide, visqueuse, translucide, qui protège vos alvéoles.

    Mais en cas de stress, vos bronches se dilatent. Le stress est en effet une réaction de survie. Lorsque notre vie est en danger, les poumons doivent être capables d’absorber l’oxygène et rejeter le CO2 d’une manière accélérée.

    L'air arrive en masse dans vos alvéoles qui se dessèchent comme un gazon verdoyant sous le vent chaud du désert.

    Les personnes stressées ont donc, bien plus que les autres, une tendance aux infections pulmonaires en hiver (bronchites, toux).

    Heureusement, il existe des substances végétales (issues de plantes) protectrices qui renforcent le mucus. Ce sont des substances qui vont naturellement se loger dans nos alvéoles et améliorer les qualités protectrices du mucus.

    Cela semble presque incroyable, et pourtant c'est vrai.

    L'ail en est un exemple. Il contient de l'allicine, un puissant agent anti-bactérien et anti-fongique, c'est-à-dire qu'il tue les champignons sources de maladies. L'allicine est même étudiée en hôpital pour lutter contre le terrible staphylocoque doré résistant aux antibiotiques (MRSA) [1].

    On pense que sa puissance s'est développée pour protéger la plante contre certaines maladies et certains prédateurs.

    Lorsque vous mangez de l'ail, l'allicine est assimilée dans les intestins puis rejoint, transportée par le sang, les alvéoles.

    On imagine souvent que l'odeur de l'ail provient de la bouche mais, pas du tout. Les arômes de l'ail qui donnent une odeur de l'haleine arrivent des alvéoles des poumons !

    C'est pourquoi manger un chewing-gum à la menthe ne fera que masquer le problème provisoirement sans le régler.

    Manger de l'ail contribue donc à améliorer la qualité de votre mucus et donc votre résistance aux bronchites. Il faut manger une gousse tous les jours, finement tranchée et exposée à l'air libre pendant 10 minutes pour libérer l'allicine.

    En en mangeant le soir, vous n'aurez normalement plus d'odeur d'haleine le matin.

    La plante méditerranéenne à grand succès

    Une autre plante qui joue ce rôle de protection des alvéoles est le thym. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard sans doute si l'ail et le thym font partie de tant de plats de l'alimentation méditerranéenne, connue pour être protectrice contre les maladies cardiaques et le cancer.

    Les constituants du thym (Thymus vulgaris) forment une huile essentielle qui a de grandes affinités pour la sphère pulmonaire. Après ingestion, ces huiles passent dans le sang en circulation générale, et se retrouvent, comme l'ail, excrétées par les alvéoles pulmonaires. Elles y facilitent la production d’un mucus de qualité et agissent comme antibactérien et désinfectant.

    Pour profiter au maximum de l'effet protecteur du thym sur les poumons, placez au fond d’une tasse une cuillère à café de feuilles de thym sèches, ou quelques branchettes de thym frais.

    Faites bouillir de l’eau dans une bouilloire, puis laissez-là reposer une ou deux minutes. Versez ensuite l’eau chaude dans la tasse et couvrez immédiatement à l’aide d’une assiette.

    Ne laissez pas trop infuser les feuilles, en particulier si la tasse contient aussi des branchettes, sous peine de donner à l’infusion un goût amer et astringent. Les huiles essentielles sont extraites très rapidement par l’eau chaude. Laissez infuser 2 à 3 minutes, puis filtrez.

    Rajoutez si vous le désirez un peu de miel, qui fournira un effet désinfectant supplémentaire, et buvez bien chaud.

    Quand l'infection se déclenche

    L'ail et l'infusion de thym, consommés quotidiennement pendant les mois d'hiver, vous protégeront même si vous êtes très stressé.

    Toutefois, si vous sentez poindre malgré tout la maladie (irritation des poumons, sensibilité annonciatrice d'une bronchite), ne perdez pas de temps et dopez votre système immunitaire.

    Normalement, si vous suivez mes conseils, vous prenez déjà de la vitamine D3 qui est le plus important complément alimentaire à prendre, de façon à avoir en permanence autour de 50 microgrammes par mL de vitamine D. Pour cela, la plupart d'entre nous doivent en prendre 1500 à 2000 UI par jour mais un dosage sanguin annuel de vitamine D est nécessaire.

    Mais si une infection débute malgré tout, boostez donc votre système immunitaire avec de l'échinacée. L’Agence européenne du médicament considère comme « bien établi » son usage dans la prévention et le traitement des infections hivernales.

    L’échinacée doit se prendre à intervalles réguliers pendant la journée. La forme idéale est l’alcoolature. La forme glycérinée peut aussi être utilisée pour ceux qui veulent éviter l’alcool.

    Pour un adulte, prenez une cuillère à café d’échinacée dans un peu d’eau toutes les trois heures, pour une prise totale de 5 cuillères à café pour jour. Continuez ce rythme jusqu’à la fin de l’infection. Notez bien que si elle est sous-dosée, l’échinacée ne sera pas efficace.

    Quand la toux sèche démarre

    Si vous avez déjà la toux sèche qui s'est déclenchée (première phase de la bronchite), il faut agir de manière plus vigoureuse :

    Préparez une grande tasse (300 ml d’eau) de l’infusion suivante, deux fois par jour : 1 cuillère à soupe de feuilles de plantain lancéolé (Plantago lanceolata), 1 cuillère à soupe de fleurs de bouillon-blanc (Verbascum thapsus), 1 cuillère à café de racines de réglisse (Glycyrrhiza glabra), 1 cuillère à café de thym. Laissez infuser à couvert pendant 10 minutes, filtrez et buvez une ou deux gorgée de temps en temps, chaud ou froid.

    Quand la toux devient grasse

    Dès que la toux devient grasse, il faut basculer sur des plantes ayant une action désinfectante pour les bronches et mucolytique (qui liquéfie le mucus).

    En effet, vos poumons vont commencer à produire une grande quantité de mucus. Il faut s’assurer qu’il reste fluide et qu’il soit expectoré efficacement. Sinon, le mucus a tendance à s’épaissir, et est de plus en plus difficile à expulser, réduisant le diamètre effectif des bronches et rendant la respiration difficile.

    Dans cette phase, la plante nous fournissant l’action la plus intéressante est la grande aunée, ou Inula helenium. Faites la préparation suivante, 3 fois par jour : placez un demi litre d’eau froide dans une casserole. Rajoutez 2 cuillères à soupe de racine de grande aunée et 1 cuillère à café de racines de réglisse. Faites chauffer doucement à couvert. Une fois que l’eau frémit, baissez le gaz et laissez frémir pendant 10 minutes, toujours à couvert. Coupez le gaz, soulevez le couvercle et 1 rajoutez cuillère à café de thym dans le liquide chaud. Replacez le couvercle et laissez reposer 10 minutes. Filtrez et buvez chaud.

    Si vous êtes au travail, préparez cette décoction le matin dans un litre d’eau (4 cuillères à soupe de racines de grande aunée, 2 cuillères à café de racines de réglisse, et 2 cuillère à café de thym). Placez-la dans un thermos, et buvez-en une petite tasse régulièrement pendant la journée.

    Pour accélérer la guérison

    Si vous sentez que vos poumons sont pris par le mucus (toux très grasse), passez aux plantes expectorantes.

     Certaines sont classifiées comme « expectorantes stimulantes », c’est-à-dire qu’elles accentuent le réflexe de toux afin d’expulser le mucus. Ces plantes contiennent en général des saponines, qui sont à l’origine de cette stimulation.

    Attention, comme le disait le fameux phytothérapeute Allemand Rudolf Weiss (6), ce serait une erreur que de prendre ces plantes pendant la phase aigüe d’une bronchite, car ils pourraient créer une surstimulation du réflexe de toux et aggraver l’inflammation. Par contre, vers la fin de l’infection, les poumons sont parfois épuisés, et ont du mal à évacuer le mucus, qui commence à s’épaissir. C’est à ce moment là qu’il faut faire appel aux expectorantes stimulantes, afin d’éviter une rechute. Buvez l’une des deux préparations suivantes 2 à 3 fois par jour.

    • La primevère officinale (Primula veris) : une cuillère à café de racines pour une tasse. Laissez décocter à feu doux pendant 5 minutes puis laissez reposer encore 10 minutes avant de passer et de boire.
    • La saponaire (Saponaria officinalis) : décoctez ½ cuillère à café des racines pour une tasse, laissez frémir à couvert pendant 5 minutes puis laissez reposer encore 10 minutes avant de passer et de boire. Attention, si vous la laissez reposer trop longtemps elle peut provoquer des sécheresses de la bouche ;
    • Le marrube (Marrubium vulgare), qui est difficile à boire en infusion, doit plutôt être préparé en sirop, très facile à trouver dans le commerce.

    Tout sur la bronchite

    Vous voilà paré pour l'hiver. Vous aurez remarqué que tout est dans le timing, donc mieux vaut donc faire vos provisions tout de suite la prochaine fois que vous passez devant une herboristerie ou en commandant en ligne.

    A votre santé !

    Jean-Marc Dupuis


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